Ce site est localisé à Saint-Clément-Rancoudray dans le département 50.
Superficie : 58,6 ha.
Statut foncier : Convention.
La tourbière de la Lande mouton est située dans le Mortainais, sur la commune de Saint-Clément-Rancoudray. Vaste site de plus de 60 ha, la tourbière est alimentée par deux ruisseaux, le Boutron et le Mouton, qui se jettent dans la Cance pour alimenter le fleuve Sélune. Le site regroupe une multitude de milieux remarquables et rares : saulaie-bétulaie tourbeuse, landes tourbeuses et prairies hygrophiles. La lande tourbeuse abrite notamment des espèces protégées régionalement : l’Ossifrage (Narthecium ossifragum) et la Linaigrette vaginée (Eriophorum vaginatum), ainsi que la très rare Canneberge (Vaccinium oxyccocos).
Pour lutter contre le vieillissement de la tourbière, des opérations de gestion ont été menées dès 2001 sur le site. Coupe de bouleaux, dessouchage, broyage ou arrachage de molinie, décapage du sol sont autant d’actions qui permettent de rajeunir certaines parties de cette vaste zone tourbeuse, en recréant une mosaïque de stades dynamiques.
Ces travaux se sont révélés concluants puisque des espèces héliophiles caractéristiques des landes tourbeuses (linaigrettes, éricacées) et des espèces pionnières (dont le Rossolis intermédiaire Drosera intermedia) recolonisent le site.
Depuis 2006, le CEN gère l’ensemble des parcelles classé en ENS dans le cadre d’un marché avec le Département de la Manche. La restauration et l’entretien du site se poursuivent : étrépages, abattage, débardage
Quelques informations supplémentaires :
Pour lutter contre le vieillissement de la tourbière, des opérations de gestion ont été menées dès 2001 sur le site. Coupe de bouleaux, dessouchage, broyage ou arrachage de molinie, décapage du sol sont autant d’actions qui permettent de rajeunir certaines parties de cette vaste zone tourbeuse, en recréant une mosaïque de stades dynamiques.
Ces travaux se sont révélés concluants puisque des espèces héliophiles caractéristiques des landes tourbeuses (linaigrettes, éricacées) et des espèces pionnières (dont le Rossolis intermédiaire Drosera intermedia) recolonisent le site.
Depuis 2006, le CEN gère l’ensemble des parcelles classé en ENS dans le cadre d’un marché avec le Département de la Manche. La restauration et l’entretien du site se poursuivent : étrépages, abattage, débardage